L'éléphant de Nantes

Saint-Jean de Luz

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vendredi 5 avril 2013

La guerre d'Algérie et les harkis

Je vous propose un site réalisé par des lycéens qui explique bien la guerre et ses origines. On y va.

Voici une vidéos d'un reportage de France 2 sur la guerre.




Voici des archives de l'INA à propos de la guerre, c'est ici.

Et les harkis?

Début avril, François Hollande avait promis, s'il était élu à la présidence de la République, de "reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil des familles transférées dans des camps en France".
Il avait affirmé en outre son intention "d'assurer aux harkis et à leurs descendants la reconnaissance de la République". Mardi, journée d'hommage national aux harkis, instituée en 2001, c'est le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, qui présidera la cérémonie aux Invalides et lira un message du président Hollande, alors en déplacement à New York pour l'Assemblée générale des Nations Unies.

 Au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962 consacrant le retrait français d'Algérie, 55.000 à 75.000 harkis, selon les historiens, ont été abandonnés en Algérie et victimes de sanglantes représailles. Quelque 60.000 ont été admis en France, logés dans des camps de fortune du sud du pays, dont le plus important à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales).

Voici un témoignage d'une fille de harki:




Voici une autre explication de la situation des harkis:




Cette reconnaissance de responsabilité de la France est une vieille revendication des harkis et de leurs descendants qui représentent quelque 500.000 personnes.
 Depuis 1974, des enfants de harkis ont mené des grèves de la faim et marches de protestation pour obtenir la reconnaissance de leur drame et une amélioration de leur sort. Ils ont connu une intégration très difficile en France, à la fois assimilés à des immigrés et rejetés par leurs compatriotes.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, en 2000, les a qualifiés de "collaborateurs". En décembre 1999, tout en critiquant leurs conditions d'hébergement en France, il excluait leur retour en Algérie, précisant que "l'Algérie n'est pas leur pays".

Retrouvez un autre reportage de l'INA. C'est ici.

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